La santé mentale c’est important ! Et chez Antistatique, on en a bien conscience. Mais que peut-on faire pour que chaque collaborateur·trice se sente au mieux dans un environnement de travail et le stress inhérent à celui-ci ?
“En Suisse, on estime qu’une personne sur cinq ressentira un stress important en raison de son activité professionnelle au cours de sa vie.” (via un article de l’Hôpital du Valais). Ce stress peut parfois être si conséquent qu’il mène au burnout. Il est donc nécessaire d’être attentif·ve aux premiers signes d’alerte.
Si nous y sommes attentif-ve-s, cela ne signifie pas pour autant que l’on est immunisé. Et plus que de prévenir ce stress, il nous est nécessaire d’apprendre comment mieux réagir face aux difficultés que certain·es peuvent subir.
L’intervention d’une experte !
Pour se former sur la question, nous avons fait appel à une spécialiste du burnout, la psychologue et gestalt-thérapeute, Catherine Vasey. Elle est venue à l’agence fin janvier pour nous donner une conférence sur la santé mentale au travail et en particulier sur le burnout. Le talk s’intitulait “Être un « professionnel durable » dans un contexte professionnel exigeant ? ”. On a appris tellement de choses intéressantes… Voici les plus marquantes pour nous :
- Reconnaître les signaux d’alerte du burnout (fatigue de tension, irritabilité, démotivation, saturation, ruminations, troubles du sommeil, isolement progressif…)
- L’évaluation de plusieurs témoignages. Apprendre à classer des signes d’alertes et des symptômes en allant d’une situation “normale”, à une situation qui demande de la vigilance jusqu’à la situation de gravité élevée qui nécessite une aide immédiate.
- La différence entre le “bon et le mauvais stress”, entre le stress aigu et le stress chronique.
- Faire le bilan de son environnement professionnel en identifiant les facteurs de stress et d’usure ainsi que les ressources. Dans le but de voir si l’équilibre est bien présent.
- L’importance de la récupération active pour recharger les batteries et se revitaliser.
- Le petit kit de survie en cas de déséquilibre (se ressourcer, préserver son sommeil, cadrer les ruminations…)
Un outil d’auto-bilan
Lors de son talk, Mme Vasey nous a proposé de faire un exercice d’auto-évaluation de notre environnement professionnel. Un bilan personnel et individuel qui nous a toutes et tous séduit car il permet de faire le point assez rapidement.
- D’un côté, on doit identifier les facteurs de stress et d’usure que l’on rencontre au travail ainsi que notre capacité à agir sur ce point (une note de 1, pour signifier une impuissance face à ce problème, jusqu’à 10, qui signifie un plein pouvoir pour changer choses).
Exemple d’usures : Des conflits dans l’équipe, un manque de reconnaissance des client·e·s ou des collègues, une surcharge de travail, des interruptions trop fréquentes… - De l’autre côté, on doit identifier les ressources, ce qui nous fait du bien, dans notre travail.
Exemple de ressources : Des tâches intéressantes, apprendre de nouvelles choses, une bonne ambiance dans l’équipe, des client·e·s satisfait·e·s, se sentir entendu·e et soutenu·e…
Et maintenant ?
Il est intéressant de voir que chacun·e est l’acteur·ice principal·e de sa santé mentale. Si notre entourage, et donc nos collègues dans le cadre professionnel, peuvent nous alerter sur notre état et peut-être nous aider à en prendre conscience, seule la personne concernée peut prendre les mesures nécessaires après avoir accepté qu’elle ne va pas bien. Le rôle de l’employeur est d’être à l’écoute, d’aider la personne à mettre en place les mesures qu’il ou elle aura choisi et parfois en dernier recours de dire tout simplement stop.
Dans ce but, nous avons mis en place depuis longtemps un parrainage des collaborateur·rice : un·e collègue qu’il ou elle choisit et dont le rôle est entre autres de s’assurer de son bien-être et d’être à son écoute. Le passage d’une responsable RH dédiée chez Antistatique nous a apporté beaucoup d’outils pour améliorer le bien être des collaborateur·rice·s.
Suite à l’intervention de Madame Vasey nous avons également décidé d’ajouter un rappel dans notre documentation interne. Un point sur le comportement à avoir lorsque l’on pense qu’un·e collègue est en situation de stress intense. Ce que l’on peut faire et ce qu’on ne doit pas faire.
L’outil d’auto-bilan est également mis à la disposition de chacun·e. Nous avons décidé d’encourager nos collaborateur·rices à l’utiliser dans le cadre de leur évaluation bi-annuelle. Le résultat reste personnel mais il peut leur servir à prendre conscience d’un déséquilibre et décider sur cette base de partager certains éléments afin que nous puissions prendre des mesures pour l’aider à retrouver une harmonie au travail.
Si vous êtes aussi intéressé·e que nous par le sujet, on vous invite à aller consulter le site https://www.noburnout.ch.
Prenez soin de vous ! ❤️