#MJF17 Fallait pas m’inviter !

À quelques jours de l’ouverture de la cinquante-et-unième édition du Montreux Jazz Festival, je tenais à vous partager mon top 3 des concerts à ne pas manquer. Ce choix est purement subjectif et n’est soumis à aucune censure !

Début 2010, le label parisien YounGunz prend vie. Sa particularité est de révéler de nouveaux talents. De ce fait, il se compose de nombreux artistes indépendants habitués aux premières parties. C’est dans ce contexte que Bambounou devient un élément phare du label. Produisant une techno influencée par la musique de Détroit, il apporte un air tropical nous invitant à partir en transe à chaque fois qu’une basse retenti. Une miséricorde pour nos oreilles en cette période où la turbine est maître.

Dès 2012, Bambounou rejoint le label berlinois 50WEAPONS pour sortir son premier album intitulé Orbiting. En 2015, il compose Centrum. Depuis, il a coupé ses dreadlocks mais ça ne l’empêche pas de produire, mixer et élaborer des sets frénétiques pour les clubs les plus renommés d’Europe.

Il est malheureusement très probable que je ne puisse pas assister à un concert de Daft Punk , The Diplomats, ou encore La Fania  J’attends donc avec impatience la venue du légendaire Phoenix. C’est relativement tard (la faute à ma passion — totalement assumée — pour le Reggaeton ) que j’ai découvert ce groupe français qui se situe entre musique électronique et pop rock. En 2009, leur album Wolfgang Amadeus reçoit le Grammy Award du meilleur album indépendant. Depuis le 9 juin, Ti amo, leur dernière création aux tonalités italiennes, tourne en boucle.

En attendant leur performance, je me laisse aller à une rêverie où je porte des lunettes fumées, pour me rapprocher de Lucio Battisti (chanteur italien et source d’inspiration de Phoenix), mange un cornet de glace parfum « Fior di Latte » et suis accompagné de mes ragazzi. Cette soirée s’annonce aussi plaisante qu’une escapade en Italie.

Le légendaire Gucci Mane entame sa première tournée européenne et fait escale à Montreux ! Tout amateur de rap (post 2000) ayant connu de près ou de loin la période « Dirty South » ne peut ignorer son influence. Ultra prolifique, il est l’auteur, malgré quelques années passées en prison, d’une dizaine d’albums et d’une vingtaine de mixtapes. Gucci Mane, aussi connu sous le nom de Guwop, n’est pas qu’un artiste. Il est le fondateur et directeur du label 1017 Brick Squad Records. C’est sous cette fonction qu’il révèle de nombreux talents. Ainsi, la nouvelle génération, constituée notamment de Young Thug, Migos, Richie Homie Quan, et bien d’autres, le vénère comme un Dieu  . En 2015, Noisey (VICE) consacre un documentaire au mouvement « Trap :hole: » intitulé Welcome To Atlanta. Ce dernier démontre à quel point Gucci Mane est bien « The Trap God ».

…et si vous souhaitez en savoir plus concernant le #MJF17 , une seul url: www.montreuxjazzfestival.com !