Journée du numérique responsable – Table ronde pour clôturer la journée : Panser la fracture numérique
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Le numérique responsable et la fracture numérique sont des sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur. Nous nous efforçons de sensibiliser nos client·es sur ces thèmes et sommes conscients de notre rôle. Cet article vous propose un résumé de cet événement organisé à Genève par les hautes écoles, l'université, l'État et la ville de Genève.
Panser et non penser la fracture numérique
Ce n'est pas une faute, mais bien un jeu de mots intentionnel de la part des organisateurs et organisatrices de cet événement. Il est question de trouver des solutions pour réduire les inégalités face au numérique. Cette table ronde a permis de mettre en commun plusieurs problématiques exacerbant cette fracture. Le digital divide et les problèmes de digital literacy préoccupent effectivement les pouvoirs publics.
Une table ronde avec des professeur·es
Lors de la table ronde, des professeur·es ont échangé sur les défis, les risques, les perspectives et des exemples concrets réalisés pour limiter et réduire la fracture numérique. Il a été question de personnes en réinsertion, en recherche d'emploi, de places d'apprentissage, mais également du problème fondamental de genre dans les métiers de l'IT. De nombreuses discussions ont porté sur l'intelligence artificielle et comment une avancée technologique peut creuser davantage cette fracture numérique.
Intervenant·es et positions importantes
Le panel des intervenant·es était composé de 4 expert·es du domaine.
- Noria Foukia - professeure HES HEPIA, a insisté sur la mécompréhension des compétences techniques des jeunes. Ces derniers possèdent certes d'importantes compétences intuitives avec les outils techniques, mais manquent souvent de compréhension des fonctionnements sous-jacents et des enjeux associés.
- Isabelle Collet - professeure UNIGE, a abordé le problème systémique de la sur-représentation masculine blanche dans le monde de la tech.
- Daniele Beltrametti - chargé d'enseignement FAPSE UNIGE, a souligné l'aggravation de la fracture numérique chez les personnes illettrées.
- Jérôme Duberry - managing director Tech Hub et senior researcher IHEID, a insisté sur le fait que toute technologie est politique et que nous devons absolument réfléchir aux impacts sociétaux, encourageant les jeunes à avoir un impact sur le futur et à s'exprimer sur le rôle des technologies dans notre société.
Repenser les espaces pour accéder aux services
Le numérique est souvent considéré comme un facteur d'augmentation des disparités, et c'est malheureusement bien le cas. La transformation numérique, opposée aux services physiques, est une réalité aujourd'hui. Toutefois, un accompagnement adéquat ne devrait jamais être remis en question. Si une ville gère déjà toutes ses données et démarches de manière numérique, elle a et aura toujours le devoir de rester accessible à toute la population. Ainsi, les services doivent être proposés via un·e employé·e au guichet ou dans un espace qui n'est ni stigmatisant ni décourageant, pour toutes les personnes qui n'ont pas les capacités ou l'envie de passer par une plateforme self-service en ligne.
Et pour Antistatique, cela signifie quoi ?
Depuis nos débuts, nous concevons des interfaces qui simplifient la vie des utilisateurs. Nous créons des outils qui améliorent la communication. La fracture numérique est toujours présente dans nos esprits lors de la conception et du développement de nos projets. Nous pensons à l'accessibilité, à l'utilisabilité et à la simplification des interfaces. Cependant, nous pouvons encore nous améliorer dans l'accompagnement de nos client·es pour sensibiliser et prendre en compte toutes ces personnes.