12 questions pour Elliot, notre nouvel apprenti !

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Quelques questions de Marc pour découvrir Elliot qui nous a rejoint il y a quelques semaines. Il effectue son CFC d’informaticien en développement. Son truc c’est la programmation. 

Comment as-tu choisi le métier de développeur ?

Pendant le confinement, j'avais plus de temps libre. M'ennuyant un peu durant mes étude au gymnase, et voulant faire quelque chose d'intéressant et lié aux jeux vidéo que je jouais avec mon frère depuis tout petit, j'ai voulu comprendre comment on crée un jeu. J'ai alors commencé à développer un jeu en Python grâce à un tutoriel YouTube, qui consistait à détruire des astéroïdes.

Un passage par l’école 42, tu veux nous en dire plus ?

Toujours pendant le confinement, j'ai envisagé d'arrêter le gymnase pour me lancer dans une formation en informatique. Un proche m'a parlé de l'école 42 à Lausanne, qui allait ouvrir. Gratuite et basée sur l'auto-apprentissage, sans professeur, l’école existe déjà dans d'autres pays. Après avoir réussi les tests en ligne, j'ai été sélectionné pour participer à la "piscine", un mois de formation intensif. J'ai ensuite suivi le cursus pendant un an et demi. Ce que j'ai préféré, c'était la piscine, car c'était motivant et passionnant, et j'y trouvais une véritable finalité. L'esprit d'équipe était également extraordinaire.

Aujourd’hui tu as choisi de faire un apprentissage, pourquoi avoir changé ?

J'ai choisi de faire un apprentissage parce que le diplôme est reconnu, mais ce n'était pas la première raison. Je cherchais un cadre de travail je n'étais pas assez mature pour être suffisamment discipliné. Mon expérience à l'école 42 m'a permis de me rendre compte de ce manque. Aujourd'hui, ces 18 mois ajoutent de la valeur à mon CV. Entre l'ETML et l'école 42, c'est très différent, j'apprécie le fait de pouvoir m'auto-former, et c'est parfois mieux qu'un enseignement plus traditionnel. Le fait de devoir chercher les informations, partir de rien et arriver au produit fini seul est plus proche de la réalité du travail. Aujourd'hui chez Antistatique, j'ai la même liberté qu'à l'école 42, les défis mais avec le cadre dont j'avais besoin.

Quelque chose que tu aimes faire dans la vie ?

Ça va faire un peu geek, mais j'aime vraiment programmer. C'est la seule chose qui me fait vraiment oublier le temps qui passe.

Ça fait quelques semaines que tu es arrivé chez Antistatique, qu’est-ce qui t’a le plus surpris et pourquoi ?

Bonne question 🙂 Plein de choses m'ont surpris. N'ayant pas eu de cadre de travail jusque-là, il est difficile de comparer. Mais les rendez-vous d'équipe comme le Dev coffee, les Team meetings, les Dailys, les Standups sont quelque chose que j'ai découvert. Je trouve que c'est bien, cela permet beaucoup de cohésion. Le partage des informations est également important.

Quelle est ta vision du web et comment tu imagines y contribuer ?

J'ai toujours vu Internet comme un océan. Il y a tellement de choses, mais on connaît presque rien. Il y a une profondeur encore inexplorée, comme des étapes auxquelles on accède. Plus on y travaille, plus on découvre. Comment y contribuer ? C'est une bonne question. En allant chercher là où peu de gens sont allés. J'aspire à ne pas rester sur les acquis actuels et à motiver les gens à aller chercher plus loin que les premiers résultats.

Pourquoi un océan et pas l’espace ?

Il y a plus de gens qui explorent les océans que l'espace. On peut aller se baigner pieds-nus. C'est beaucoup plus accessible.

Plutôt plage ou plutôt montagne ?

Plutôt la plage au bord d'un lac de montagne :-P

L’intelligence artificielle, tu l'utilises ? Tu vois ça comment ?

Oui, je l'utilise. J'apprends encore à l'utiliser correctement pour lui faire faire ce dont j'ai besoin. Les gens ont peur de l'IA car ils ne comprennent pas comment l'utiliser. Plus tard, ces compétences seront importantes pour automatiser son travail. C'est important de l'utiliser et d'apprendre à l'utiliser maintenant pour rester compétitif. Le grand remplacement n'est pas pour demain ; l'humain restera derrière. Nous l'utiliserons pour optimiser et améliorer plus que pour nous remplacer complètement. Les promesses des technologies n'ont jamais été réellement atteintes.

Comment se passe une journée type pour toi chez Antistatique ?

J'arrive le matin à 8h15. À 8h50, il y a le standup où tout le monde se dit bonjour et nous avons les informations de la journée. Ensuite, c'est le daily avec l'équipe dev où nous partageons nos tâches de la journée et les accomplissements de la journée précédente. Puis je fais mes tâches, effectue des reviews de code avec les différents spécialistes. En ce moment, je développe sur l’application Citadel, qui est l’outil de pilotage et de gestion de tous les projets qui sont maintenus par l’agence. Je réalise un système de rappel concernant les projets ou des tâches communes. Je mange à midi et je reprends la suite de mes tâches.

Qu’est-ce qui te rend optimiste ?

Plein de choses, ça dépend des sujets. Dans la vie de tous les jours, j'essaie de voir le bon côté des choses. Trouver un but dans tout pour avoir une motivation et trouver du sens à mes actions. Se lever le matin en ayant un but, c'est la meilleure recette.

D’ailleur, quelle est ta meilleure recette ?

Il y a beaucoup de plats que j'aime faire. Difficile de choisir. Je dirais la salade de Papaye verte thaï.